Le 20 avril 2017, à l'invitation de la SNCF, Odile MAURIN, Présidente d'HANDI-SOCIAL, participait à une rencontre d'échanges avec Guillaume Pepy, président du directoire de la SNCF.

Odile MAURIN représentait Handi-Social, le CIAH 31, Collectif InterAssociatif Handicaps 31, et le Comité d'Entente Régional Occitanie des associations représentatives des personnes en situation de handicap et de leurs proches.

Cette rencontre nommée "Demain en Occitanie avec SNCF" se tenait à l'IOT Valley de Labège en présence des directeurs régionaux de SNCF en Occitanie et de quelques associations représentant les usagers (valides) du rail en Occitanie.

L'occasion pour Odile MAURIN de communiquer au président de la SNCF la déception et la colère des associations, ainsi que différents points de revendications.

L'échange a duré près d'une vingtaine de minutes, et cette vidéo contenant l'enregistrement de la déclaration d'Odile MAURIN, comporte aussi les premières réponses du président de la SNCF, l'enregistrement n'ayant pu être réalisé jusqu'à la fin de l'échange.

Ce document sonore agrémenté de quelques photos des 2 acteurs principaux de l'échange est rendu public car si le président de la SNCF a, d'une part pris le temps de l'écouter et a été extrêmement courtois, il n'en demeure pas moins qu'il n'a pas rassuré les associations quant à la volonté et les moyens de tenir le calendrier de réalisation des travaux relevant du schéma directeur national d'accessibilité de la SNCF, qui concerne les gares nationales comme celle de Toulouse. Renvoyant à la responsabilité de l'État, du gouvernement et des parlementaires qui votent le budget de la SNCF et les dernières lois ayant permis le recul de l'accessibilité.

Quel que soit les responsabilités de chacun, il n'est pas admissible qu'après 40 ans de report de leurs obligations, les pouvoirs publics et la SNCF continuent d'empêcher la participation des personnes en situation de handicap à la vie en société, en les privant d'une liberté fondamentale, celle du droit d'aller et venir librement.

Lire la déclaration d'Odile MAURIN à Guillaume PEPY : cliquer